S’inscrivant dans une stratégie d’aménagement des territoires, l’écomobilité est le développement et la gestion de modes de déplacement plus respectueux de l’environnement, sûrs, sains et accessibles à tous.
Répondent à la définition de l’écomobilité tous les transports alternatifs à la voiture individuelle (marche à pied, vélos, transports en commun…) mais aussi l’optimisation de l’utilisation de la voiture individuelle (autopartage, covoiturage, écoconduite…) et des transports de marchandises (mutualisation logistique, écoconduite…).
Des bénéfices sur plusieurs niveaux :
◊ pour la santé, bien sûr, marcher ou faire du vélo quotidiennement sont des activités physiques bénéfiques pour la santé et le bien-être.
◊ pour la sécurité, moins de véhicules sur la route et l’adoption de l’écoconduite contribuent à réduire les risques d’accidents.
◊ pour lutter contre la vie chère, l’utilisation des modes de transports doux ou collectifs permet de faire des économies, notamment de carburant.
◊ et bien entendu pour l’environnement, l’écomobilité contribuant à réduire ainsi la pollution de l’air, les nuisances sonores et les embouteillages. La qualité de l’air en milieu urbain est un enjeu majeur de l’écomobilité. Il faut savoir que le transport représente 24 % de la consommation d’énergie et 15,6 % des émissions de Gaz à Effet de Serre en Nouvelle-Calédonie (source Ademe).
Domaines de l'écomobilité
La mobilité durable concerne tant l'urbanisme, les infrastructures et l'organisation du réseau de transport, que les applications technologiques ou encore la sensibilisation et l'éducation des populations.
L'écomobilité repose donc sur l'application et le développement de principes d'organisation et de technologies qui favorisent les modes de déplacements alternatifs et doux (marche à pied, vélo), les transports en commun et la réduction des émissions de polluants et de gaz à effet de serre.
Actions de l'écomobilité
Concrètement, l'écomobilité se traduit, entre autres, par :
◊ une densification d'un espace urbain aux activités mixtes ;
◊ la construction de voies de tramway, de pistes cyclables, de réseaux intelligents, de bornes de recharge électrique... ;
◊ une fluidification et une fiabilisation des transports en commun ;
◊ une intermodalité des modes de déplacements (train, tramway, voiture, vélo, etc.) ;
◊ la mise en place de Plans de déplacement urbain et de Plans de déplacement en entreprises ;
◊ un accroissement du parc de véhicules propres (voitures électriques, hybrides, à biocarburant...) ;
◊ une sensibilisation et une éducation de la population (écoconduite, partage de la chaussée, etc).