Nouméa
Tous les ans depuis 2009, Scal'Air réalise un suivi des concentrations en dioxyde de soufre (SO2) et en dioxyde d’azote (NO2) par échantillonnage passif, sur la ville de Nouméa. Les prélèvements sont réalisés à l’aide de tubes passifs, réagissant avec les polluants gazeux, exposés durant une semaine dans les différents quartiers de l’agglomération.
Entre 2012 et 2014, cinq campagnes de mesures par échantillonnage passif ont été menées. L’analyse des résultats et la confrontation avec les données brutes issues des précédentes campagnes de 2009, 2010 et 2011 vient confirmer l’influence de la périodicité saisonnière (saisons fraîche et chaude) et des conditions météorologiques sur la répartition spatiale et les niveaux des polluants mesurés sur le domaine d’étude.
Pour cette 4e campagne d'étude en site « trafic routier », le laboratoire mobile de Scal'Air a été positionné, du 8 avril au 9 juillet 2013, à proximité d’un axe principal de circulation de l’agglomération de Nouméa : la rue Jacques Iékawé.
Du fait des perspectives d’augmentation continue du trafic routier sur la ville de Nouméa, il est pertinent de suivre l’évolution des niveaux de pollution au voisinage des grands axes routiers et de confirmer les résultats établis précédemment concernant la pollution atmosphérique d’origine routière.
Cette campagne de mesure vient enrichir les données et les conclusions issues des précédentes campagnes trafic. Les résultats obtenus permettent d’estimer l’influence du trafic routier et de l’activité industrielle sur la qualité de l’air aux alentours de la rue Jacques Iékawé.
Dans le cadre de cette campagne, le laboratoire a été positionné, du 15 juillet au 09 décembre 2013, au coeur d’une zone résidentielle et commerciale : le quartier de la Vallée des Colons.
Il s’agit d’évaluer la qualité de l’air dans ce quartier où sont situées des écoles et des habitations et ainsi constater l’éventuel impact des émissions routières, et industrielles en provenance du site de Doniambo situées au Nord-Ouest à moins de 2km de distance.
Cette campagne, d’une durée de 6 mois, vise à effectuer un suivi de l’impact de l’activité industrielle de Doniambo sur le site de l’Université de Nouville. La première campagne effectuée sur ce site, réalisée entre les mois de mai et août 2010, avait montré l’existence d’une pollution chronique par le dioxyde de soufre, avec des valeurs de pointes relativement faibles[1].
Ce site est situé à environ 4 km de la zone industrielle et sous les vents de secteurs nord-est à est de celle-ci.
[1] SCAL'AIR. Mesure de la qualité de l’air à l’UNC de Nouville_Laboratoire Mobile_mai - août 2010
Dans le cadre de cette campagne, le laboratoire a été positionné, du 15 mars au 03 juin 2012, dans le quartier de Numbo, rassemblant une zone d'activités artisanales et industrielles ainsi que des parcelles d'habitations.
Il s'agit d'évaluer la qualité de l'air dans ce quartier dans lequel sont situées certaines activités émettrices de polluants atmosphériques localisées ; quartier également situé sous les vents dominants de secteur est/sud-est vis-à-vis de la zone industrielle de Doniambo.
En 2012, une campagne de mesure SO2 a été effectuée du 8 mars au 6 août 2012 chez un particulier dans la rue de Papeete, au Nord du site industriel de Doniambo.
Il s’agit d’évaluer la qualité de l’air dans ce secteur proche et sous les vents de secteur Sud vis-à-vis de Doniambo.
Depuis 2009, la surveillance des métaux lourds particulaires dans l’air ambiant est réalisée sous la forme de campagne de mesure (prélèvements de particules puis analyses). L’arsenic, le cadmium, le nickel et le plomb, métaux réglementés au niveau européen, sont les éléments concernés par cette surveillance.
Les valeurs mesurées au cours des années 2009, 2010 et 2011 se sont révélées inférieures aux valeurs cibles européennes : faibles voire très faibles pour l’arsenic, le cadmium et le plomb, elles s’approchent des seuils d’évaluation inférieur et supérieur pour le nickel.
Ces valeurs restent toutefois indicatives puisqu’elles sont issues pour la plupart de méthodes de prélèvement autres que celles de référence ; ces méthodes pouvant entraîner une sous-estimation des niveaux réels des métaux dans l’air ambiant.
Scal'Air a ainsi cherché à comparer les concentrations en métaux lourds obtenues à l’aide de différentes méthodes de prélèvement, et notamment une méthode de référence, dans le but de définir des éventuelles équivalences entre ces méthodes et de pouvoir recalculer les concentrations obtenues afin de les confronter aux valeurs réglementaires.
Scal'Air a également procédé à la comparaison de deux méthodes d’analyse ; l'une étant une méthode de référence (ICP-MS), l'autre une méthode utilisant la fluorescence X et offrant l'avantage d'un temps d'analyse réduit et d'une analyse simultanée d’un large spectre d’éléments.
L’enjeu de cette étude concerne principalement la mesure du nickel, du fait de l’implantation d’une usine de valorisation de nickel en plein cœur de la ville de Nouméa.
En 2011, il avait été préconisé d’effectuer une campagne de mesure prospective aux abords des établissements de stockage et de distribution de carburant, théoriquement soumis, du fait de la présence de composés BTEX dans les essences, à des émissions non négligeables et supérieures à celles observées aux abords des axe routiers.
Cette campagne a pu être menée en juin 2012. Les résultats sont traités dans le présent rapport. La campagne concerne six établissements de distribution de carburant répartis sur l’agglomération de Nouméa ainsi que le dépôt de carburant de Ducos.
Il s’agit d’évaluer l’exposition de la population habitant ou circulant au voisinage de ces sources d’émission de BTEX.
Une première campagne en site "trafic routier" a été réalisée en 2010 rue Gallieni, au centre-ville de Nouméa, au niveau de l'enceinte de l'Hôtel de Ville [1].
Deux autres sites "trafic routier" ont été sélectionnés pour accueillir le laboratoire mobile en 2011 et 2012 : la Voie de Dégagement Ouest (à proximité du Rond-Point Berthelot) et la Route de la Baie des Dames (à Ducos).
L'objectif a été de mesurer la qualité de l'air au niveau de ces axes de circulations qui sont parmi les plus fréquentés de la ville, et situés à proximité de la zone industrielle de Doniambo (Usine de Nickel et centrale thermique).
[1] SCAL'AIR. Mesure de la qualité de l'air au niveau de l'hôtel de Ville de Nouméa - Rue Gallieni - Laboratoire mobile - de septembre à décembre 2010.
Scal'Air, association de surveillance de la qualité de l'air en Nouvelle-Calédonie, assure le suivi de la qualité de l'air à Nouméa depuis 2007.
Le réseau est composé de quatre stations fixes qui mesurent en continu les niveaux des quatres principaux polluants règlementés au niveau européen, le dioxyde de soufre, le dioxyde d'azote, l'ozone et les particules fines en suspension PM10 (dont le diamètre est inférieur à 10 µm). A cela s'ajoutent des points de mesure complémentaires dans le cadre du déploiement du laboratoire mobile (depuis 2010).
La mesure des particules PM10 sur les stations de Nouméa se fait par trois types d'appareil, le TEOM de marque Thermo, le TEOM-FDMS de marque Thermo, et le SWAM de marque FAI.
Ces trois appareils sont équipés de tête de prélèvements conformes à la norme EN 12341.
Les quatre stations fixes de mesure sont équipées de TEOM depuis leur mise en service en 2007. L'acquisition et l'installation d'un TEOM-FDMS sur le site du Faubourg Blanchot ont été effectuées en 2009. Cet appareil est une évolution du TEOM, et remplace progressivement ces appareils en métropole depuis 2007 suite à l'évolution des règlementions européenne et française.
Un analyseur de type SWAM équipe le laboratoire mobile. Cet appareil permet, en sus de mesurer les particules PM10, de prélever ces mêmes poussières sur filtre dans l'optique d'analyser leurs compositions.
L'objectif de cette étude est de comparer les valeurs mesurées par ces différents appareils au même endroit afin d'identifier les écarts attendus ou inattendus et d'apprécier les éventuelles équivalences entre ces appareils de manière expérimentale et dans des conditions réelles de mesure sur Nouméa.
Plan du rapport d'étude :
- PARTIE A : Bilan des mesures effectuées par TEOM et TEOM-FDMS sur la période 2009 – 2011
- PARTIE B : Etude comparative des analyseurs TEOM, TEOM-FDMS et SWAM
Depuis 2009, la surveillance des métaux lourds particulaires dans l'air ambiant est réalisée sous la forme de camapagne de mesure (prélèvements de particules puis analyses). Il s'agit des métaux réglementés au niveau européen : plomb, arsenic, cadmium et nickel.
Les résultats 2009 et 2010 ont montré des niveaux annuels de métaux inférieurs aux valeurs limites de référence européennes. Si ces niveaux sont très faibles pour l'arsenic, le cadmium et le plomb, ils s'approchent du seuil d'évaluation inférieur pour le nickel, qui affiche des concentrations hebdomadaires ponctuellement élevées, notamment sous les vents du site industriel de Doniambo.
L'objectif en 2011 a été de confirmer l'origine industrielle du nickel au sein des poussières PM10. Il s'agit d'évaluer l'influence de l'activité industrielle sur les concentrations de nickel mesurées sur la ville de Nouméa dans des conditions favorisant théoriquement les plus fortes teneurs.
La campagne 2011 s'inscrit ainsi dans le cadre du suivi annuel des niveaux de métaux, avec pour le nickel, un volet d'étude et de surveillance de la pollution de type industriel.
Dans le cadre du suivi des teneurs de métaux des particules PM10, le présent rapport d'étude traite des campagnes de mesure réalisées en 2010.
Cette campagne, d'une durée de 4 mois, vise avant tout à évaluer l'impact de la circulation routière au niveau d'un axe très fréquenté de la ville : la rue Galliéni. Il s'agit d'effectuer les premières mesures en continu de la qualité de l'air à proximité immédiate du trafic routier.